Agenda et comptes-rendus des actions d'ACTA

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Des photos dans l' album photos de nos actions

 

Agenda

Par manque de personnes motivées pour s'impliquer dans l'organisation des actions, ACTA ralentit le rythme pendant quelques temps.
Si vous désirez participer à l'organisation de ces événements ou nous rejoindre le jour de l'action, n'hésitez pas à nous le faire savoir.


Comptes-rendus des actions

2010

samedi 20 mars - A l'occasion de la journée mondiale sans viande, ACTA a organisé un stand à Bordeaux, place Saint-Projet de 14h30 à 18h.
Dans cet endroit très passant de Bordeaux, nous étions une dizaine de militant-e-s à distribuer des tracts et à informer les nombreux passants. Malgré un stand réduit, beaucoup de personnes étaient intéressées par la question des droits des animaux et ont signé les pétitions.
Nous avons eu de nombreux échanges avec des personnes qui ne connaissaient pas spécialement la question des droits des animaux et le spécisme, et qui ont pris de la doc. Beaucoup ont réclamé la liste des marques qui ne testent pas (qu’on avait oublié et dont voici le lien : marques non testées sur les animaux).

Nous avons pu faire la connaissance de militant-e-s qui nous rejoignaient pour la première fois. Cela a été l'occasion d'échanger des informations, ainsi que des conseils pratiques sur le végétarisme (ce n'est pas toujours simple de se lancer !).

On peut constater que le regard sur les animaux changent et même si les gens ne sont pas prêts à devenir végétarien, ils ont conscience du mal occasionné.
Nous espérons que cette excellente journée sera suivie de quelques autres !

2009

Samedi 12 décembre : 14h30 - place Saint-Projet, Bordeaux - Stand d'information sur les droits des animaux et l'antispécisme.

Nous étions nombreux ce samedi 12 décembre pour sensibiliser le public bordelais au détour de leurs achats de Noel. Nous avons distribués de nombreux tracts qu'il nous restait des campagnes précédentes (fourrure, cirques avec animaux, foie gras, vivisection, végétarisme, etc.) et nous avons fait signer les pétitions des grandes associations militant contre l'exploitation animale (SPA, International campaign, ...).

Nous avons recueilli des remerciements et cela fait toujours chaud au coeur même si notre cause est "difficile à défendre en période de fêtes", nous a-t-on dit. Nous avons eu des questionnements car beaucoup ne se rendent pas compte de l'ampleur de la torture dans certains domaines, notamment au sujet de la vivisection. J'ai donné à quelques personnes une liste des marques qui ne testent pas sur les animaux, ces personnes ne savaient pas que ça existait.

Enfin, comme à chaque stand, nous avons eu des remarques tel que "et vous faites quoi pour les hommes ???" ou "vous ne trouvez pas qu'il y a des causes plus importantes à défendre ??" Ce que je retiens dans les nombreuses discussions que nous pouvons avoir avec les passants, qu'elles soient en accord ou en désaccord avec la cause animale que nous défendons, cela se fait toujours dans le respect et c'est très important.

Je retiendrai une conversation avec un monsieur dont les parents étaient producteurs de foie gras et qui, même s'ils ne partageait pas nos photos et nos critiquent, respectait notre point de vue. Je retiendrai enfin cette discussion avec un jeune homme qui pratiquait la chasse à courre et qui assistait à des corridas mais qui aimait les animaux. Même si cela nous paraît complètement contradictoire, je respecte également son point de vue.

Même si le froid a un peu écourté la tenue du stand, la participation de nombreux militants et le nombre de signatures récoltés n'ont fait que nous motiver d'avantage pour continuer le combat pour le droit des animaux.

2010 est là, les animaux comptent sur nous, alors ne les laissons pas. Merci à tous et soyez encore nombeux à venir lors de notre prochaine action !

Samedi 30 mai - Semaine Mondiale pour la libération des Animaux de Laboratoire (SMAL). Place Saint-Projet, Bordeaux.

actaMalgré la chaleur étouffante il y avait du passage dans la rue commerçante ce jour-là mais notre stand n'a pas rencontré le succès prévu.
Les photos choquent toujours autant, les pétitions d' "International campaign" ont eu un franc succès mais nous avons eu peu d'échange avec les passants. A part quelques convaincus, la plupart des gens ne pensent qu'aux tests sur les animaux dans le domaine des cosmétiques et beaucoup sont surpris d'apprendre que la plupart des produits ménagers sont également testés et que la vivisection concerne de nombreux domaines malheureusement. Le plus difficile reste le dialogue sur la recherche médicale car la majorité des gens estiment toujours nécessaire d'utiliser les animaux pour faire avancer la science. J'invite donc toutes ces personnes à visiter les sites suivants afin de connaître les méthodes substitutives à la vivisection :
 
SMAL - International campaigns - Stop vivisection
 
Les antibiotiques c'est peut être pas automatique mais la vivisection en tout cas, c'est hors de question !
 
A bientôt sur notre prochain stand.

2008

 

22 novembre 2008 - Journée contre le foie gras - Place St projet, Bordeaux

Bravo aux 7 militants qui ont eu le courage de venir braver le froid bordelais en cette journée plutôt maussade, temps qui s'est d'ailleurs traduit par moins de passage que d'habitude sur notre stand et peu de monde en ville également.

Nous avons relayé les informations du L214 et de stopgavage que nous remercions d'ailleurs pour leur banderole et leurs pancartes qui font toujours autant d'effets sur le public. On ne peut que constater des réactions qui sont malheureusement toujours les mêmes : soit une indifférence totale face à la condition animale, soit du dégout et de la honte mais beaucoup préfèrent fermer les yeux sur ces atrocités et les ouvrir uniquement sur leur assiette. Nous avons récolté quelques signatures sur les pétitions et échangé quelques mots avec certaines personnes dont un monsieur dont les parents étaient producteurs -dit traditionnels- de fois gras et qui a été plutot choqué de nous voir exposer des photos atroces d'oies et canards gavés car cela ne reflète, soit disant, pas du tout la vérité ...

Plus de 30 millions d'oiseaux sont quand même gavés chaque année en France. Pour la majorité d'entre eux, leur vie se résume (pour les mâles uniquement puisque les femelles sont éliminés dès leur naissance par broyage) à être emprisonnés dans une cage de batterie ne permettant aucun mouvement, à être gavés 2 fois par jour pendant 2 à 3 semaines et pour finir saignés dans l'indifférence la plus totale (s'ils ne sont pas déja morts d'épuisement ou de maladie) dans le but principal d'honorer le traditionnel menu de fin d'année.

Pour que tout cela cesse, venez nous rejoindre lors de nos actions (voir les prochaines actions), manifestez votre mécontentement auprès des associations, parlez à votre entourage et surtout, évitez toute souffrance inutile !

Merci et à très bientôt sur notre prochaine stand.

Juillet - août

acta rafistolSamedi 27-dimanche 29 juillet : Stand au Rafistol'festival (Bias, vers Villeneuve-sur-Lot, Lot-et-Garonne).
S’il a accueilli un millier de personnes sur le week-end de la première édition et en attend le double cette année, le Rafistol’ donne une grande importance à la proximité qui règne entre les festivaliers, les artistes et les bénévoles.

Ambiance très cool, bonne musique, site écolo, organisation auto-gérée... Le rêve ! L'année prochaine une partie d'entre nous a envie de pouvoir s'investir un peu dans l'organisation, car c'est vraiment un bon festival, plein de potentiel, qui laisse la liberté à chacun-e de s'exprimer de manière différente..

Voici quelques photos, prises l'après-midi quand on a installé le stand (donc il n'y avait pas trop de monde) : album rafistol ACTA stand acta

 

 

 

 

 

bronzez actaMardi 5 août : information "bronzez sans cruauté" sur le bassin d'Arcachon. Distribution de tracts aux vacanciers, souriants et réceptifs pour la majorité au message, à savoir le boycott des marques qui testent leurs produits solaires sur les animaux.

 

 

 

 

 

Mai

veggie prideSamedi 17 mai : participation à la Veggie Pride - manifestation nationale qui a eu lieu à Paris. Des membres d'ACTA ont participé à l'organisation de la manifestation et tenu un stand (merci à l'aide de Nathalie !). Album photo ici.

Samedi 17 mai, plusieurs centaines de végétariens et végétaliens ont défilé à Paris pour exprimer publiquement leur refus de manger de la viande et leur compassion envers les animaux mangés.

Ils étaient environ 500 manifestants à défiler dans les rues parisiennes afin qu'on ne puisse plus taire cette évidence : il est possible de vivre sans participer au massacre des animaux, sans cautionner l'élevage, la pêche ni l'abattoir. Cette marche a été rythmée par des slogans variés mettant en valeur la solidarité entre les manifestants et les animaux : Végétariens / Végétaliens / Ni morts dans la bouche / Ni sang sur les mains  Ni viande / ni poisson / Abolition  On peut vivre sans tuer.
Plus nombreux que l'année dernière, les manifestants ont fait preuve de créativité dans les pancartes et banderoles qu'ils ont amenées, et ils n'ont pas hésité à scander de nouveaux slogans improvisés. Cette vitalité en solidarité avec les animaux, enfermés et tués, a fait chaud au cœur de tous les participants.


Le défilé a été interrompu à l'arrivée aux Halles. Quelques manifestants ont tenté de pénétrer dans un Mac Donald's, pour des raisons qu'ils ont développées dans un communiqué de presse. Ils ont été repoussés par les agents de sécurité ainsi que par la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes. Les organisateurs de la Veggie Pride tiennent à ce que la manifestation reste non-violente, dans les propos et dans les actes, et demandent à ce que l'on cesse de mettre en péril son devenir par ce genre de comportement.

stand veggie prideDe nombreux stands étaient présents, ce qui permettait d'avoir une vue d'ensemble assez juste de la diversité du mouvement : L214, Droits des animaux, Réseau antispéciste & Tahin Party, CLEDA, ACTA, Association Végétarienne de France ainsi qu'un stand pour les enfants tenu par Marylin, Végétariens Magazine, Les Furieuses Carottes, Coalition contre la vivisection, Badges & Recettes de Béa, Alliance anti-corrida & Veg'Asso, Indiana et PALPIT. Le stand Veggie Pride proposait de signer le manifeste, distribuait la liste des restaurants végétariens à Paris ainsi que le tract des Estivales de la question animale. Il vendait également des badges et des tee-shirts Veggie Pride. Il y avait aussi une exposition sur l'élevage de certains animaux (lapins, canards) mise en place par L214.

Les passants avaient l'embarras du choix pour glaner des renseignements sur le végétarisme ou sur les conditions de vie des animaux. Les groupes et associations qui tenaient un stand à la Veggie Pride, parce qu'ils encouragent cet évènement encore unique en France, apparaissent par ailleurs sur la liste de soutien. La Veggie Pride est l'action qui rassemble le plus grand nombre de végétariens en France et elle est l'occasion pour de nombreuses personnes de nouer des liens amicaux, lors de la marche ou sur les stands.

Un happening solennel a eu lieu, malheureusement éclipsé par les incidents du Mac Donald's ainsi que par un défaut de son. Par la mise en scène du happening, des végétariens ont voulu symboliser leur solidarité avec les animaux ont voulu symboliser leur solidarité avec les animaux en endossant des masques et en évoluant sur un parcours, de la case "production" à la case "abattage" en passant par la case "transport", sur un fond de musique classique. Cette scénette a été clôturée par la lecture d'un texte indiquant qu'il était possible de se nourrir sans prendre part au massacre ainsi que la présentation de plusieurs produits n'impliquant pas l'exploitation des animaux. Le talentueux slammeur Veganesh a enchaîné avec plusieurs textes évoquant la vie des animaux d'élevage.

La soirée s'est finie dans un bar, le PIXI, dans une ambiance conviviale et détendue. Un délicieux repas végétalien attendait les participants. Ils ont pu assister aux concerts de deux groupes (dont les membres sont tous végétariens) Lalabolduc et Cypher auxquels s'est joint spontanément Veganesh.

Le lendemain, certains manifestants se sont rejoints au PIXI pour mener des discussions tournant autour du sujet : "état des lieux et perspective de la lutte pour le végétarisme pour les animaux". Ils ont pu faire un petit bilan de la Veggie Pride et évoquer les activités militantes des associations et collectifs actuels.

 

Avril

expérimentation animaleSamedi 19 avril : Semaine mondiale des animaux de laboratoire (SMAL), place Saint-Projet (Bordeaux) - Notre stand a provoqué de nombreux échanges intéressants et quelques contacts ont été pris. Nous avons dû malheureusement encore une fois fuir au bout de quelques heures à cause de la pluie.

Le 19 avril, des stands d'information contre l'expérimentation animale ont eu lieu partout en France. Pourquoi ? Parce que chaque année, 100 millions d’animaux meurent torturés, soit 25 animaux par seconde !!! Pour des tests non fiables !!! Considérés comme suffisamment différents de nous pour être mangés, les individus des autres espèces nous deviennent étrangement semblables lorsqu’il s’agit d'expérimentation. Chaque année, des centaines de souris sont tuées uniquement pour prouver l'inocuïté des huîtres d'Arcachon, et à chaque fois ces tests sont remis en question par les ostréiculteurs, qui demandent des tests fiables, c'est-à-dire sans cobaye.
Le magazine "Sciences et vie" du mois d'avril se fait aussi l'écho des doutes qui pèsent sur l'efficacité de l'expérimentation animale. Le bienfondé de l'exploitation des animaux en elle-même est à peine abordée, mais nous ne pouvons que nous réjouir qu'un magazine de vulgarisation scientifique fasse les gros titres avec les échecs et les interrogations de l'expérimentation animale. Vous pouvez consulter ce dossier sur notre site, dans la revue de presse.
Au final, l'expérimentation animale nous en apprend beaucoup ... sur la souffrance animale et la cruauté humaine.

Télécharger le tract ici et la liste des infos sur les produits non testés sur les animaux

expérimentation animale

Marsacta

Samedi 22 mars : journée sans viande - Chaque printemps a lieu dans le monde la "journée sans viande" (ou "meat out day"), depuis 1985. A cette occasion, dans de nombreuses villes de France auront lieu des stands d'information sur les droits des animaux, ainsi que des dégustations de plats végétariens. Consultez le site français de la journée sans viande pour voir si un stand a lieu près de chez vous.

ACTA a tenu un stand place Saint-Projet à Bordeaux, avec dégustation de plats végétaliens (recette du pâté végétal ici). Malheureusement nous n'avons pu rester qu'une heure, à cause des intempéries.

Pourquoi une Journée Sans Viande ?

Parce qu'en France, chaque jour, 3 millions d'animaux sont tués dans les abattoirs,
Parce que ce chiffre ne prend compte ni les animaux mourant dans les élevages (oies gavées à mort, ...), ni ceux décédant durant le transport, ni les poissons, qui sont comptabilisés en tonnes,
Parce que les animaux souffrent dans les élevages, qu'ils s'agissent de "gentilles fermes" ou d'usines à viande (par exp., la castration à vif des porcelets est pratiquée dans les deux systèmes) :

Le végétarisme est la seule alternative efficace à l'exploitation animale.

Pendant une journée, boycottez la viande, par solidarité avec les autres animaux. Parlez-en à votre entourage, partagez avec eu un repas végétarien, pour leur faire découvrir que vivre sans cruauté ne signifie pas vivre avec frustration.

Janvier

Les fourreurs sont de vrais bouchers

fur

Action contre la fourrure, samedi 26 janvier, Angoulême.
Nous avons tenu un stand pendant le festival de la BD d'Angoulême et touché ainsi un large public. Nous exposions également les oeuvres des lauréats du concours de design international anti-fourrure.
Les militant-e-s sont venus de loin pour agir contre la fourrure : de Bordeaux (Aurélie, Virginie, Orlando, Olivier, Kostia), de Dijon (Stéphanie) et de Poitiers (Julie, de Colocaterre). Nous étions accueillis par Ludivine, d'Angoulême (et certain-e-s ont prolongé le we là bas, pour partager des moments délirants dont les photos ont été censurées). Un grand merci également à Antoine et Laurence, qui ne peuvent pas venir sur les stands, mais qui préparent également les actions et gardent les enfants. L'aide de l'équipe de L214 nous est également précieuse, que ce soit pour l'envoie des communiqués de presse ou pour les photos d'élevage et d'abattoir prises lors de leurs enquêtes en France.

Actuellement, l'argument principal des fourreurs est de dire que les fourrures qu'ils vendent viennent essentiellement d'animaux qui sont également mangés. Mais les animaux sont-ils une marchandise recyclable ? Les fourreurs deviennent donc de leur propre aveu des bouchers ou des équarisseurs, et leur commence n'en est pas plus justifiable pour autant. Cet argument montre à quel point tous les commerces qui vendent des animaux (entiers ou en pièces détachées) sont une véritable boucherie.

Un article dans Sud-Ouest (Charente). Photos de l'action, également celles prises à Bordeaux en novembre pour la journée internationale contre la fourrure..

La fourrure : quelques faits

Élevage des animaux à fourrure

Les animaux que l’on rencontre le plus fréquemment dans les fermes à fourrure sont les visons et les renards. 57 millions de visons et 7 millions de renards ont été tués en 2007 pour répondre à l’industrie de la fourrure. Parmi les autres animaux couramment prisonniers de ces élevages, on trouve des chiens viverrins, des chinchillas, des ragondins, des martres...
Le comité scientifique européen sur la santé et le bien-être des animaux a publié un rapport sur le bien-être des animaux élevés pour produire de la fourrure. Ce rapport se limite aux visons, putois, renards roux, renards polaires, chiens viverrins, ragondins et chinchillas. Les conclusions du comité scientifique européen indiquent que le système actuel provoque « de sérieux problèmes pour toutes les espèces d’animaux élevés pour la fourrure ».
Les animaux détenus dans les fermes à fourrure montrent des signes de stress évidents qui se caractérisent par l’auto-mutilation ou encore par des va-et-vient continuels.

fourrureDes méthodes d’abattage particulièrement barbares

La méthode la plus usitée pour tuer les renards est l’électrocution anale. Le processus consiste à fixer une pince sur le museau du renard, à introduire une barre métallique dans l’anus de l’animal, puis à envoyer une décharge électrique par l’intermédiaire d’une batterie.
Les visons sont quant à eux gazés ou tués par injection mortelle. Des fermiers préfèrent tuer ces animaux en leur brisant le cou. Bien souvent, ces méthodes, pratiquées sur place, ne garantissent pas la mort immédiate de l’animal.
Les éleveurs de chinchillas reconnaissent qu’ils tuent les animaux en leur brisant le cou ou en les électrocutant. Les éleveurs ont pour seul objectif de préserver la qualité de la fourrure.

Des conditions de détention déplorables

Les animaux à fourrure n’auront connu, durant leur courte vie, que les sols grillagés de cages trop étroites pour leurs besoins naturels en matière d’espace. Les abris ouverts sur l’extérieur ne les protègent pas du vent ou des intempéries extrêmes. Leur fourrure n’est pas suffisante pour se protéger des grands froids hivernaux. Pendant les fortes chaleurs de l’été, les visons ne peuvent se rafraîchir dans l’eau comme ils le feraient dans la nature. Les éleveurs s’opposent fermement à donner un accès à une mare, pour éviter d’abîmer la fourrure. Les animaux sont en effet abattus à l’âge de 6 ou 7 mois, après leur mue hivernale, qui masquera tous les défauts de leur pelage.

Les principaux pays complices

Aujourd’hui, les élevages se situent principalement dans les pays scandinaves, en Russie, au Canada, aux Etats-Unis et de plus en plus en Chine, où la main d’œuvre est très bon marché et les lois pour la protection des animaux sont totalement absentes. Les élevages sont semblables d’un pays à l’autre.
La France contribue aussi à ce marché. On y trouve une vingtaine d’élevages de visons : 190 000 visons ont été élevés, puis gazés, en 2005. En Poitou-Charentes, près de 100 000 lapins Orylag sont sacrifiés chaque année. Fourrure Torture estime que 40 millions de fourrures de lapins sortent annuellement des abattoirs français, pour alimenter le commerce de la fourrure.

Des avancées législatives

Plusieurs pays d’Europe ont pris des mesures pour restreindre ou interdire les fermes à fourrure.
-  Le Royaume-Uni a interdit tout élevage d’animaux à fourrure pour des raisons éthiques, depuis le 1er janvier 2003.
-  Aux Pays-Bas, les élevages de renards et de chinchillas sont interdits.
-  En Norvège, le conseil éthique de l’agriculture a statué que l’élevage des animaux à fourrure dans l’état actuel est inacceptable pour le bien-être animal.

Piégeage des animaux et trappage

Bien que la majorité des animaux tués pour leur fourrure proviennent de sordides fermes d’élevage, chaque année, les trappeurs tuent de façon cruelle des millions d’animaux pour leur fourrure, ainsi que de nombreux animaux pris par erreur dans ces pièges (animaux domestiques, lapins, oiseaux...).
Les pays qui piègent le plus d’animaux pour leur fourrure sont les États-Unis, la Russie et le Canada.

Fourrure de chats et de chiens

Aussi surprenant que cela puisse paraître, 2 millions de chats et chiens sont tués pour leur fourrure chaque année dans le monde.

Étiquetage
Ce commerce honteux est habilement dissimulé par l’industrie de la fourrure. Afin de favoriser leur vente, les vêtements et accessoires en fourrure de chats ou de chiens sont étiquetés sous d’autres appellations.
Des négociants en fourrure ont expliqué aux enquêteurs que l’étiquetage dépendait des préférences de l’acheteur !
Ainsi, on retrouve la fourrure de chat vendue sous les appellations « chat lippi », « chat de chine » ou encore « lapin ». Quant à la fourrure de chien, on en trouve sous les noms fantaisistes « loup d’Asie », « dogue de Chine »...
Depuis le 13 janvier 2006, un arrêté ministériel interdit l’introduction, l’importation et la commercialisation en France de peaux, brutes ou traitées, de chiens et de chats, et de produits qui en sont issus. La libre circulation des marchandises en Europe rend ce trafic très difficilement contrôlable. Quatre autres pays de l’Union européenne (la Belgique, le Danemark, la Grèce et l’Italie) ont interdit de telles importations, mais aucune interdiction n’est encore en vigueur au niveau européen.

Fourrure et écologie

L’énergie nécessaire pour produire un manteau en véritable fourrure à partir d’animaux provenant d’élevages est 20 fois supérieure à celle nécessaire pour produire l’équivalent en synthétique. Pour la conservation et le traitement des fourrures, des produits néfastes à l’environnement sont massivement utilisés.
Le piégeage à cause de son aspect non sélectif tue également chaque année 20 millions d’animaux sans valeur commerciale pour les trappeurs. Cependant, les 10 millions d’autres animaux sauvages, "rentables" pour le business de la fourrure, sont prélevés à leur milieu naturel alors qu’ils jouaient un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire pour l’équilibre des écosystèmes.
L’élevage a les mêmes effets pervers. Par exemple, des reportages télévisés français médiatisent régulièrement le problème des ragondins détruisant des berges. Le ragondin est un animal originaire d’Amérique du Sud, importé massivement le siècle dernier en France pour l’élevage intensif de sa fourrure. Les reportages omettent systématiquement de préciser que l’industrie de la fourrure est responsable de l’importation et de l’introduction de cet animal, non adapté aux écosystèmes Français.

Autre exemple, le type de vison intensivement élevé en France est le vison d’Amérique du Nord, car plus gros que l’Européen. Tous les ans, des visons s’échappent accidentellement des élevages. Conséquence : la race du vison européen est au bord de l’extinction, en raison de la compétition de celui d’Amérique du Nord, plus gros donc bénéficiant des meilleurs territoires de chasse.

Plus d'information sur la fourrure : Fourrure Torture

 

abolition

Contre l'élevage, pour l'abolition de la viande

Samedi 12 janvier, Bordeaux -Nous demandons l'abolition de la viande :

        Parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l'on mange,

        Parce que nombre d'entre eux souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort,

        Parce que la consommation de viande n'est pas une nécessité,

        Parce que les êtres sensibles ne doivent pas être maltraités ou tués sans nécessité, l'élevage, la pêche et la chasse, ainsi que la vente et la consommation de chair animale, doivent être abolis.

Des affiches à télécharger sur les droits des animaux, l'abolition de la viande, les liens entre droits humains et droits des animaux, végétarisme et écologie : ici (d'autres viendront s'ajouter progressivement).

stand abolition

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Prochaine action

à venir, ACTA fait une pause !