Archives des actions d'ACTA

Photos dans l'album photos de nos actions - retour actions en 2008

2007
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2006
Décembre - Novembre - Octobre - Juillet - Juin - Avril - Février - Janvier

2005
Décembre

 

Décembre

gavageTournée contre le foie gras, Bordeaux - ACTA a accueilli le mercredi 12 décembre Birgitte et Séb, dans le cadre de la tournée nationale contre le foie gras.
Nous étions 3 Bordelais-e-s (Françoise, Kostia et Virginie), 3 Saintongeois (Aurélie, Arielle et Pascal) et un Daxois (Cris).
A Saintes ils sont maintenant 4 militant-e-s, ils vont faire des actions, c'est chouette !

Des agriculteurs avaient prévu une contre-manif, mais contrairement à leurs habitudes quand ils manifestent, ils n'ont agressé personne. Ils ont fait seulement de la dégustation, comme si c'était une bataille de goût. Leurs arguments principaux : il faut être tolérant, c'est juste une histoire de goût, et les personnes qui défendent les droits des animaux sont des intégristes. En plus il y en a un qui était déguisé en canard, ce qui servait plutôt la cause des animaux. Pas très logique tout ça... ils n'assument pas ce qu'ils font et ils n'apprécient pas qu'on montre autre chose que des gens en robe de soirée en train de se déguster du cadavre.

Plus de photos ici. Articles et passages tv dans la revue de presse et sur le blog de L214. A noter que Sud-Ouest a présenté l'action comme une action antispéciste, avec une petite définition (pas exactement ce qu'on lui a dit, mais bon).

gavageRéactions du public : comme toujours, entre curiosité et indifférence, mais l'intérêt l'emporte toujours. Il y a eu beaucoup de monde sur le stand et autour de l'exposition, de nombreuses discussions, de signatures de pétition et de dégustation. Voici quelques témoignages de militant-e-s :
Un moment touchant : discussion avec un monsieur qui est SDF, on a parlé de sa vie, il était très fataliste. Je disais que j'essayais de faire bouger les choses à mon niveau, que c'est pour cela qu'aujourd'hui on faisait un stand sur les droits des animaux. Il m'a répondu qu'on avait raison et il m'a parlé de son chien, qui est mort à 14 ans. Il pleurait en en parlant, c'était très émouvant, triste, .... On s'est séparé en se serrant la main, c'était un échange assez fort pour nous deux. C'est aussi pour cela que j'aime faire des stands : on est en contact direct avec les gens, et notamment les gens qui vivent dans la rue. On leur parle, et malheureusement cela ne leur arrive pas souvent. Ils sont aussi intéressants (ou idiots aussi, évidemment) que les gens bien habillés qui ont un logement.
Quand certain-e-s nous disent "occupez-vous des humains d'abord", il me font bien rire, eux qui fuient les SDF (et ne font rien pour les autres humains de manière générale)

Découverte : J’ai rencontré un jeune homme et un jeune femme : elle était sensibilisée à la souffrance animale et lui pas du tout, et c’était assez étrange de voir la jeune femme découvrir son ami sous cet angle. Elle semblait vraiment stupéfaite par ses remarques très dures et sans aucune pitié envers les animaux. Lui, il s’en amusait et n’en démordait pas. Malgré tout, nous sommes tous les 3 restés très courtois.

Déchirement : Une dame âgée m’a dit aimer le foie gras mais en avoir honte car elle savait comment il était fabriqué, et que ce n’était pas bien ! Elle m’a expliqué qu’elle aurait bien voulu signer mais que ça n’aurait pas été honnête de sa part. Elle semblait vraiment très partagée et ennuyée. J’ai respecté son choix et je n’ai pas insisté car sa franchise m’a émue. Elle y repensera peut-être et, sait-on jamais !

Spontanéité : J’ai été touchée par cet immense jeune homme qui a été outré par ce que je lui racontais et qui a signé la pétition sans hésiter.

Ouverture : Etrangement, j’ai pu avoir une conversation très calme et même agréable avec une dame très chic qui fabrique le foie gras artisanalement. Elle disait que ce qu’on faisait était très bien car il y avait trop d’abus, et elle souhaitait qu’on trouve des compromis pour améliorer la condition animale.

Dégoût : Une dame était tellement écoeurée par ce que je lui racontais que j’ai vraiment cru qu’elle allait vomir ! Elle n’a pas voulu regarder les photos mais est venue signer la pétition.


pâté végétal

agenNoël sans cruauté, Bordeaux et Agen - Pourquoi un "noël sans cruauté" ? Parce que Noël est synonyme de massacre de masse pour les animaux (foie gras, viande, cadeaux en fourrure, cosmétiques testés sur les animaux, etc.), que dans les cadeaux de Noël se glissent parfois des animaux, achetés dans des animaleries, alors que nombreux sont ceux qui croupissent dans les refuges : pensez aux animaux, pour un noël sans souffrance.

Nous avons tenu des stand de noël, avec dégustation, conseils pour des achats éthiques et idées de cadeaux sans cruauté à Bordeaux (1er déc, place de la Victoire) et à Agen ( 8 déc, pl. Wilson). A Agen, la pluie était malheureusement au rendez-vous, et nous n'avons pu rester qu'une heure.

Au menu d'un noël sans souffrance :

etoile Choisissez des cosmétiques et des parfums non testés sur les animaux.

etoile Sauvez des vies en épargnant des animaux lors de votre repas de fête
et optez pour un menu végétarien
(3.000.000 d'animaux sont tués chaque jour dans les abattoirs français).

etoile Boycottez le foie gras, source de grandes souffrances
pour les oies gavées.

etoileEn France, 60.000 animaux par an sont abandonnés :
beaucoup seront tués, faute de place. N'offrez jamais un animal,
adoptez-le dans un refuge, vous ferez un heureux en offrant à un animal
un foyer chaleureux pour Noël.

etoileNe portez pas de fourrure (gants, bottes, manteaux, ...).
Préférez les matières synthétiques à la peau d'un animal.
C'est souvent moins cher et moins polluant (et oui...).

Téléchargez l'affiche ici

 

3 Novembre : la fourrure, le dernier cri de la mode 

fourrureA Bordeaux, ACTA a créé un monument aux victimes de la mode. Cette mise en scène a capté l'attention des passant-e-s, qui ont signé en masse la pétition de Fourrure Torture (une dizaine de pages) demandant l'interdiction des élevages pour la fourrure en France, ainsi que la fin de la vente de la fourrure. 1.000 tracts décrivant la réalité des élevages, du piégage et de la mise à mort ont été distribués et un film était diffusé (extrait d'Earthlings, film narré par Joaquin Phoenix).
Nous exposions également les oeuvres des lauréats du concours de design international anti-fourrure (pour participer à l'éditon 2008, rdv sur le site d'infurmation).

fourrureLa pétition de "fourrure torture" a remporté un grand succès. Espérons que cette mobilisation permettra à la France de rejoindre un jour le Royaume-Uni, qui a interdit tout élevage d’animaux à fourrure pour des raisons éthiques, depuis le 1er janvier 2003.

L'action se déroulait dans le cadre de la Journée internationale d’actions contre la fourrure, qui est coordonnée par International Anti-Fur Coalition (40 associations dans le monde) représentée en France par Fourrure Torture. Depuis sa création, des victoires significatives ont été obtenues : arrêt de la vente de la fourrure chez Zara, Caroll, La Redoute, Camaïeu et Promod.

Photos et film de l'action. Petit article et photo dans Sud-Ouest .

Nous étions nombreux ce jour là (13, ça porte bonheur), les activistes venaient de Bordeaux et sa banlieue, mais aussi d'Agen, du bassin d'Arcachon et de Mont-de-Marsan. Même si les personnes désireuses de militer pour les droits des animaux sont éloignées dans le Sud-Ouest, nous arrivons à nous mobiliser et nous essayons d'aller dans les villes des un-e-s et des autres.

fourrure

 

Octobre

corridaDimanche 28 octobre 2007, Mont-de-Marsan.

Rassemblement contre la corrida - Nous avons participé à la manifestation organisée par le CRAC devant les arènes de Mont-de-Marsan. Cette corrida était censée être une oeuvre de charité... belle hyprocrisie, surtout que nous n'avons pas vu le public pro-corrida s'intéresser aux stands associatifs. Nous étions une trentaine, c'est bien peu, mais suffisant pour enrager le public. Les insultes ont fusé et nous sommes resté-e-s silencieux et dignes. La police a dû écarter quelques excités qui voulaient nous agresser.

Six taureaux ont été tués à quelques mètres de nous ce jour-là... alors six personnes se sont allongées, dans le jour déclinant, en mémoire des taureaux déjà morts et de ceux en train de se faire tuer. Notre gorge s'est nouée, notre ventre s'est tordu quand nous entendions les cris de joie face aux souffrances des taureaux. Nous commencions à avoir un peu froid. Mais qu'est-ce que c'est devant les souffrances et le silence éternel qui attend les taureaux ? Sort d'autant plus cruel que chaque cri, chaque soubresout de douleur suscite des cris de plaisir et de joie.

Nous étions peu nombreux ce jour-là, mais la majorité des Français-e-s est contre la corrida. Les pro-corrida, eux, ont fait le plein de partisans. En effet, si les spectateurs de la corrida sont plus nombreux que les opposants devant les arènes, ils ne peuvent pas mobiliser plus de monde, tous les sadiques sont là. Nous pouvons être plus nombreux, alors mobilisez-vous contre ce spectacle sanguinaire !

Photos ici.

Appel du CRAC : Une fois de plus, la corrida s'impose dans le programme d'une journee pour le handicap ! Le club taurin « El Brindis », propose une journée de sensibilisation et d'information sur le thème du handicap, en partenariat avec le Conseil Général des Landes… Jusque là, parfait ! C'est tout à l'honneur du club taurin !... Ils ne peuvent pas s'en empêcher ! Cette belle journée sera entachée par la torture de 6 jeunes taureaux ! Une fois de plus l'entrée des arènes est gratuite pour les moins de 12 ans ! Venez donc nombreux prêter votre voix à ceux dont les meuglements de douleur laissent indifférents le public et certains politiques. Nous comptons sur vous.

 

action antispéciste à AngoulêmeSamedi 20 octobre - Angoulême

De la viande humaine en plein centre-ville d’Angoulême !

Le 20 octobre, dans le cadre de la semaine du goût, ACTA a tenu un stand à Angoulême et a réalisé une nouvelle barquette de viande humaine, afin de sensibiliser le public à l’impact de l’alimentation sur le bien-être animal.

Entre choc, surprise, incompréhension ou soutien, personne n'est resté indifférent. Nous étions malheureusement trop peu nombreux pour répondre à toutes les questions, et le vent qui soufflait nous a empêché de sortir tous nos panneaux d'information.
Mister Viande Congelée est resté nu dans le froid pendant une heure, pour dénoncer l'exploitation animale. Photos de l'action ici.
Quelques contacts ont été pris avec des Angoumois-e-s et nous reviendront bientôt à Angoulême.

végétarisme à angoulêmeL'action avait été annoncée dans les journaux "Sud-Ouest"et "la Charente libre", qui ont également fait des articles. Un passage également sur France 3 Poitou-Charente (vidéo) et France Bleue La Rochelle.

Nous avons été très bien accueilli-e-s par Ludivine, militante d'Angoulême, et nous avons mangé ensemble un super chili végétarienvégétarien, avec une autre sympathique militante d'Angoulême.

Pour aller plus loin : pourquoi faire cette mise en scène, n'est-ce pas trop extrême ?
Cette barquette de viande humaine marque les esprits et ne laisse pas de place à l'indifférence. Et pourtant, personne n'est gêné de voir sur les étals des boucheries des morceaux de cadavres sanguinolents. Si cette mise en scène choque beaucoup, c'est qu'elle rappelle de manière explicite que derrière la viande, il y a un animal, qui a été enfermé toute sa vie pour finir dans un abattoir.....
"S’inscrivant dans une tendance à la scénarisation des aliments lancée par les géants nord-américains de l’industrie agroalimentaire, les fast-foods proposent une viande parodique et désincarnée. Cette stratégie est destinée à atteindre leur cœur de cible : les enfants, (futurs) consommateurs à fidéliser à tout prix. Mais, plus largement, ce travestissement traduit ­ et trahit ­ aussi un rapport occidental à la viande fort ambigu." lire la suite de "Le steak caché des fast-foods. Métamorphoses de la viande à l’ère de la mondialisation"

civ* Le CIV (centre d’information des viandes) est partenaire de la semaine du goût et communique sur le bien-être animal. Communication hypocrite, mais qui montre bien que la question des droits des animaux devient un enjeux majeur.

 

 

 

 

 

 

Septembre

bomb21 au 23 septembre - PEACE AND LANDES II : Rassemblement des Landes contre les armes nucléaires

Nous avons installé le stand d'ACTA vendredi soir, mais ce soir là il n’y avait quasiment personne, nous nous sommes retrouvés surtout entre exposants et bénévoles. Globalement, il y a eu beaucoup moins de personnes que l’année dernière (200 à la manif de samedi au lieu d’un millier l’année dernière), c'est bien dommage.
Mais samedi soir, beaucoup plus de personnes étaient présentes, pour profiter d'une soirée festive après une journée d'action contre le CEL (centre d’essai des Landes).
Parmi les associations présentes au village associatif, il y avait Greenpeace, la LCR, les verts-Europe, la CNT, les faucheurs d’OGM,  etc. Nous étions juste à côté de Greenpeace, et les militant-e-s étaient très sympas, on a bien papoté :-) .
Beaucoup de personnes, manifestant-e-s et bénévoles, étaient très contents de notre présence, que nous parlions de spécisme et de végétarisme. Et en plus il y avait un stand de restauration bio-végétarienne pas loin de nous

Une militante qui habite à Mont-de-Marsan nous a rejoint samedi et au final, nous avons beaucoup débattu, échangé et rigolé avec les participant-e-s, notre stand était bien visible et les panneaux ont été souvent lus. En plus on a rapporté quelques sous (36 euros 40 pour être précise).
standLa manif en elle-même, le samedi, n’a malheureusement pas eu un grand écho, le peu de journalistes présents ont surtout retenu qu’un gendarme a reçu la grille d’entrée sur la jambe (super solide l'entrée de la caserne !!!)  (pour en savoir plus, un reportage sur l’action sur France 3).

Il y avait deux groupes : une partie des militant-e-s s’est retrouvée devant l’entrée du CEL  et une autre était divisée en petits groupes qui ont crapahuté dans la forêt et jouer à cache-cache avec l’armée pour essayer d’entrer dans le CEL. En effet, il est assez facile d’entrer dans le centre et le but est d’une part de prouver que la sécurité du CEL est très mauvaise, et d’autre part d’entrer pour demander à voir les missiles 51, qui violent le traité de non prolifération des armes nucléaires.
Un vingtaine de personnes ont réussi à entrer dans le centre. Le déploiement des forces de l’ordre était impressionnant : ils étaient plus nombreux que nous !


Photos du week-end ici

 

 

Vernissage de l'expo de OlliB et concert - vendredi 14 septembre

hereticNous étions présent-e-s au vernissage de l'expo de OLLIB, qui travaille autour des thèmes suivant : Veganism & animal rights (droits des animaux) / Skateboard / hardcore.

Expo EVERY SINGLE ACTION COULD BE THE START du 14 septembre / 14 octobre à l’Heretic à Bordeaux

Hérétic - 58 rue du Mirail - Bordeaux - 05 56 87 19 08

 

 

 

 

 

Juillet 2007

Arcachon - Samedi 07 juillet

Dans le cadre de la 4ème édition de la campagne Bronzez Sans Cruauté (BSC), nous avons distribué des tracts sur les produits solaires non testés sur les animaux.
Nous en avons profité nous-mêmes pour bronzer pendant l'action, qui se déroulait à l'entrée de la plage du Petit-Nice, sur le bassin d'Arcachon.

L'accueil du public a été trés bon. Beaucoup de personnes ne savaient même pas que les cosmétiques et les produits d'entretien sont testés sur les animaux. Elles étaient satisfaites que nous leur proposions des solutions.

Plus d'infos sur la campagne sur Bronzez sans cruauté

Juin 2007

stand corridaSamedi 23 juin, Bordeaux, stand anti-corrida, en partenariat avec le CRAC. La corrida existe encore en France, alors que la majorité des Français-e-s sont opposé-e-s à ces jeux barbares. Vous pouvez agir, que vous habitiez dans une région qui autorise les corridas ou pas !

Télécharger le tract d'ACTA contre la corrida : ici

L'accueil a été trés favorable et beaucoup de personnes ne savaient même pas qu'il y a des corridas près de Bordeaux. Nous espérons que ce 1er stand est le début d'une mobilisation plus large contre les corridas en Gironde. Les opposant-e-s à la corrida sont majoritaires, et pourtant nous restons encore trop dispersé-e-s.

Retour de la corrida : il faut agir !

La mode de la corrida, ringardisée il y a quelques années, associée au pire, à la laideur, est remise au goût du jour par le commerce du spectacle taurin : la torture devient chic, associée à un monde de réussite bien dans ses espadrilles, assumant et revendiquant son goût de la mise à mort théâtrale dans la propreté impeccable des lignes de vêtements consacrées.
En Gironde, on trouve des villes comme Floirac, la Brède, Captieux(*) dont les maires apportent leur soutien à ce spectacle malsain. La corrida n'est pas gasconne, et pourtant le commerce de ce spectacle se répand, souvent masqué, comme à Floirac, où un projet de construction d'une salle multiservices, cache un projet d'Arènes en dur.

(*) Arènes démontables installées respectivement en 1999, 1987, 1986.

stand corridaLégislation et maltraitance animale

Le Code pénal est censé protéger les animaux de toute exaction. Dans les faits, quand ce droit freine un intérêt immédiat à l'exploitation animale, les textes s'en arrangent. En ce qui concerne le métier de matador l'alinéa 3 de l'article 521-1 du code pénal autorise de déroger à ce principe par la prise en compte d'une tradition ininterrompue et locale et tolère la torture en place publique sans limite d'âge, alors que la télévision est sévèrement attentive à ce sujet.

Les pro-corridas soulignent que l'animal est utilisé comme aliment, mode de transport, jeu, objet, vêtements et accessoires (ceinture, sac à mains, chaussures), engrais, cobaye. Dans ces conditions, à quoi servent les lois de protection animale ?

Ce que vous pouvez faire

Le plus choquant ce n'est ni le toréador, ni le peuple qui apprécie ce théâtre, c'est que la majorité de français qui ne se reconnaissent pas dans la corrida ne soient pas entendus. Financée avec de l'argent public local ou européen, bénéficiant d'une couverture médiatique exceptionnelle, la planète taurine continue son trafic.

• Signez les pétitions locales pour empêcher la construction d'arènes dans la CUB et en Gironde (COGICA).
• Signez des pétitions nationales pour la suppression de la tolérance envers les corridas :
http://www.petition-anticorrida.com
http://www.anticorrida.org/petition.htm
http://www.2-juin.org/petition/
• Soutenez les organisations de protection du droit des animaux devant les arènes pour afficher le désaccord de la majorité.
• Protestez auprès des magasins faisant la promotion de la corrida.
Ainsi, Madison Nuggets, magasin de "produits culturels", vend sur le bassin d'Arcachon des cartes postales pro-corrida. Comme il s'agit d'une succursale et non d'une boutique locale, il est plus facile de faire pression sur le siège national. A vos plumes et à vos claviers pour réclamer le retrait de ces cartes et faire connaître votre opposition à la corrida. Vous pouvez consulter un exemple de courrier ici

courrier à adresser à Madison Nuggets :
MADNUG, service clientèle
4 boulevard de l ’Europe, BP 105
91323 Wissous
FRANCE

merci à Audrey pour les illustrations

De la viande humaine en plein centre-ville de Bordeaux !

journée contre le spécismeDans le cadre de la journée contre le spécisme, en plus de notre stand, nous avons organisé une mise en scène qui a interpellé passants et médias : pendant 2 heures, une militante antispéciste et végétarienne ensanglantée était allongée dans une barquette.
Le plus dur pour elle, ce n'était pas la chaleur, ni d'être en maillot dans la rue: "Quand les gens me plaignaient, je me retenais de crier que ce n'est pas moi qui souffre, mais les animaux qu'on tue par millions pour les manger !!!"
Cette barquette de viande humaine invite le public à s’imaginer à la place des animaux tués pour leur viande. Le but de la manifestation est de montrer que tous les animaux sont faits de chair et de sang, que tous ressentent la souffrance et la peur et que manger de la viande n’est rien d’autre que de tuer et de manger du cadavre.

Environ 1.000 tracts ont été distribués, ce qui donne une idée du nombre de personnes qui ont assisté à la scène et pour qui cela a été l'occasion de découvrir le vrai visage de la viande et qu'il est possible d'agir concrètement par le biais du végétarisme ou du végétalisme. Le public pouvait également visionner des films montrant les conditions de vie et de mort dans les élevages et les abattoirs en France, en complément des panneaux d'information et de la documentation mise à disposition.

Plus de photos : ici
Vidéos : vidéo 1 (+ vidéo 2, vidéo 3, les vidéos vont mettre quelque temps avant d'être en ligne)

journée contre le spécismeRevue de presse de l’action (mais les législatives nous ont un peu remisé à l'écart)  :

Notre action a été annoncée la veille dans le journal «Bordeaux 7 »

Passages tv
France 3 Aquitaine (ou ici, 19/20 du samedi 9 juin, 11min46))
TV7 (journal du lundi 11 juin, après les reportages sur les législatives, à la 15e minute environ)

Presse écrite :
Sud-Ouest

En plus d’un photographe de l’AFP, il y a eu des passages sur les radios : France bleu Gironde, Sud radio, Wit FM. A noter que France bleu Gironde a conclu qu’il fallait donc manger des poissons. Evidemment, ce n’est pas le message que nous souhaitons passer, puisque nous sommes contre l’exploitation et le meurtre de tous les animaux, et les poissons … sont des animaux comme les autres.


Nous nous sommes retrouvés le lendemain, pour un agréable pique-nique végétarien, au Parc bordelais.

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liberté pour les animauxSamedi 2 juin, action unitaire pour les droits des animaux - Inauguration de la première journée unitaire des associations pour le droit des animaux «Nos voix pour les animaux» à Bordeaux, piloté par ACTA conjointement avec l’organisatrice de la journée nationale venue d’Angoulême.
Cette première édition a eu lieu sur la place Jean Moulin, moins fréquentée que la place Saint-Projet, habituellement utilisée par ACTA.

Cette journée, organisée à Bordeaux par ACTA, a rassemblé plusieurs associations : l’Ecole du Chat, le COGICA (anticorrida), le Secourisme Animalier et Passion Lévrier. Outre Ludivine d’Angoulême, nous avons également accueilli un militant végétarien venu de Saintes.

Chaque association avait amené du matériel militant : tracts, affiches, pétition, films (PMAF). Le stand ACTA proposait également des livres, pins et des dégustations végétaliennes.
Tous les participant-e-s avaient également la tâche de faire signer la pétition unitaire de la journée; pour faire pression sur les candidat-e-s se présentant aux législatives.

Quoi que l’emplacement autorisé ne fût pas très passant, la conclusion de la journée est positive. D’une part parce que cette journée a permis de mettre en contact les associations entre elles, d’autre part parce que le public a vraiment apprécié de voir toutes ces associations travaillant de concert. Il apparaît évident qu’il serait intéressant de pouvoir mieux communiquer d’un groupe à l’autre de manière à synchroniser les actions et éviter la dispersion des militant-e-s. Des contacts locaux et régionaux ont été pris de manière à échanger et à participer à des opérations conjointes.

stand acta

En terme de volume de signatures récoltées, le résultat est assez décevant pour une ville comme Bordeaux, il a été décidé de poursuivre l’opération le 9 juin, lors de la journée contre le spécisme.

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Mai 2007

enfant végétarienLa plupart des membres d'ACTA étaient samedi à Paris pour la Veggie Pride, où nous avons tenu un stand. Nous avons passé de trés bons moments et nous avons eu de nombreuses discussions, aussi bien avec des végétarien-ne-s que des passant-e-s désirant s'informer.

La Veggie Pride est une manifestation annuelle qui vise à exprimer la fierté végétarienne et à ouvrir le débat sur la légitimité de l’abattage des animaux pour leur viande. La septième édition s’est déroulée samedi 19 Mai, à Paris et a connu un grand succès. Plus d'info ici

Pourquoi parler de la "fierté végétarienne" ? Parce que la France est un pays où être végétarien est dévalorisé, souvent tourné en ridicule, contrairement à l'Angleterre ou l'Allemagne, par exemple. Et pour des personnes isolées, qui ne connaissent pas d'autres personnes végétariennes, il est parfois difficile d'assumer ses choix face aux remarques de l'entourage. Pour ces personnes, il est très motivant de participer à un rassemblement dont les manifestants affirment "je suis végétarien/végétalien et c'est un choix valable, qui mérite d'être défendu, pour le bien des animaux". Défendre nos droits, c'est aussi défendre les droits des animaux. Car plus il sera facile d'avoir des repas végétariens et végétaliens dans les cantines, les restaurants, les trains, etc., moins il y aura d'animaux tués.

Le soir, nous nous sommes retrouvé-e-s pour faire la fête en musique, autour d'un buffet végétalien. Dimanche, des débats étaient organisés, afin notamment de préparer la prochaine Veggie pride.

Cette année, les médias ont été plus nombreux à parler de cette manifestation, nous indiquons ici quelques passages intéressants (cliquez sur les liens pour afficher les médias) :

Presse écrite :
Journal du dimanche

Passages télé :
- LCI
- Sur France 3 : samedi 19 mai, soir :
Cliquer ici => http://jt.france3.fr/
=> puis cliquer sur "19/20 Paris Ile-de-France
=> pour tomber pile sur le reportage VP : tentez d'avancer le curseur de la video avec votre souris sur 8 min 27".
- On a tout essayé, émission à télécharger ici
Télécharger le codec suivant pour lire la vidéo : http://www.koepi.org/XviD-1.1.2-01112006.exe

Photos de la manif :
Album Nathalie
Album Gaël

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Avril 2007

stand acta

stand actaSamedi 28 avril, nous avons tenu un stand d'information sur l'expérimentation animale à Bordeaux, dans le cadre de la SMAL, campagne lancée en 1986. La SMAL est la "Semaine Mondiale pour la libération des Animaux de Laboratoire" et à cette occasion des activistes du monde entier informent le public sur l'expérimentation animale et les alternatives existantes.
Le stand a remporté un grand succés, beaucoup de personnes sont venues s'informer et signer les pétitions. Les enfants et plus généralement le public est pratiquement toujours du côté des animaux. Nous avons été rejoint(e)s par des militant(e)s d'Agen que nous avions déjà rencontré(e)s lors de manifestations anti-corrida. C'est l'occasion de tisser des liens avec des groupes distants, de manière à coordonner des actions.

Pro-anima, un comité scientifiques contre l'expérimentation animale et pour la promotion de méthodes véritablement scientifiques, nous a envoyé de la documentation, trés utile.
Nous avons diffusé la musique de Tribunal animal (le morceau "la laborantine" en premier lieu) sur un montage vidéo traitant de la vivisection.
N'hésitez pas à faire circuler la liste des cosmétiques et produits d'entretien non testés sur les animaux, disponible sur le site de One Voice (plus d'info sur notre site également ici).

Pour en savoir plus sur l'expérimentation animale :
- télécharger le tract d'ACTA : tract
- Associations de scientifiques : Pro-anima et Antidote Europe
- Site sur l'expérimentation et l'utilisation de cobayes humains et animaux : Stop vivisection (certaines images peuvent choquer)

 

Samedi 14 avril, nous avons inauguré le faunavision, qui va nous permettre de diffuser des vidéos lors de nos stands. Les films intéressent beaucoup les passant(e)s, car ce sont des images que nous avons peu l'occasion de voir. En effet, rares sont les chaines qui diffusent des reportages sur les conditions de vie et de mise à mort des animaux.
Nous avons choisi les enquêtes de la PMAF, car ce sont des reportages récents et sérieux qui portent sur la France et l'Europe. Devant le faunavision, on entend souvent "mais on tue les animaux vivants ?". Cela pourrait prêter à rire si cette interrogation ne révélait pas à quel point les consommateur vivent dans un rêve de pub : entre le rêve d'une vache heureuse dans son champs et le steack dans l'assiette, toutes les souffrances endurées par les animaux sont effacées.
Lors de ce stand, nous avons eu le plaisir d'accueillir des militant-es de Toulouse (amnesty animal) et d'Angoulême et nous renuovellerons ces échanges toujours trés réjouissants !

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Mars 2007

24 mars, Bordeaux. A l'occasion de la journée sans viande, nous avons tenu un stand place Saint-Projet. L'exposition que nous avons tenue dans cette rue très passante a arrêté beaucoup de monde, malgré le froid. De nombreuses discussions intéressantes, des pétitions signée, des contacts militants pris, bref, un bilan trés positif qui nous donne envie de revenir trés rapidement !

Outre notre table de presse classique (documentation sur le spécisme, la viande, les oeufs, le lait, la fourrure, livres de recettes végétaliennes, etc.), il y avait quelques plats végétaliens, qui ont remporté un grand succés.

Le film "Notre pain quotidien" étant projeté ce jour là dans une salle non loin de notre stand, nous avons distribué des tracts avant et après la séance.

plus de photos dans l'album de nos actions

17 mars, Toulouse. Chaque année a lieu dans le monde le "Meat out day", ou journée sans viande : avec l’arrivée du printemps, des milliers de personnes végétariennes à travers le monde organisent à l'occasion de la Journée Sans Viande 2007, le 20 mars ou alentour du 20 mars, des actions de sensibilisation au végétarisme.

A cette occasion, le samedi 17 mars, les militant(e)s d'ACTA se sont rendu à Toulouse pour participer à l'action organisée par Amnesty animale. Nous avons eu le plaisir de rencontrer d'autres militant(e)s, très sympathiques. L'action s'est déroulée sur la place du Capitole et nous avons discuté avec de nombreux passant(e)s. En fin d'après-midi, la manif anti-EPR est passée près de notre stand et cela a été l'occasion d'échanger avec les activistes écologiques, très souvent sensibles au végétarisme, pour des raisons environnementales et/ou par respect des droits des animaux.

 

3 mars, Paris. Participation à l'action antispéciste contre le salon de l'agriculture. Plus d'info ici

 

 

 

 

 

 

 

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Février 2007

10 février. Seulement une table de presse au marché Saint-Michel, sous la pluie et dans le froid, donc nous avons uniquement distribué des tracts.

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Janvier 2007

Plus de photos ici

Action contre le gavage dans les médias : un article paru dans Sud-Ouest, reportage dans le journal de TV7 ainsi qu'un débat organisé sur cette chaîne suite à notre action sont consultables dans la revue de presse.

20 janvier 2007
Stand contre la fourrure. Dans le cadre de la journée sans fourrure organisée à l'initiative de "Fourrure torture", nous avons tenu une table de presse au marché Saint-michel à Bordeaux. Vous pouvez télécharger le tract ici.

25 janvier 2007
"Las vegan parano night" : soirée dédiée au mouvement de libération animale, organisée par l'Hérétic Club, Bordeaux . Nous avons tenu une table d'information à l'occasion du concert donné par deux groupes vegan straight edge d’Amérique Latine (Linha de Frente-Brésil, Alguna vez fui ciego-Mexique). Nous avons également exposé quelques panneaux et diffusé le film "Les pieds dans le plat", réalisé par Ivora (film bientôt sous-titré pour pouvoir l'entendre même dans une salle bruyante )
A cette occasion, nous avons commencé à diffuser le livre "Pour la libération animale, histoire et philosophie", que vous pouvez acheter sur notre stand ou commander sur le site qui l'édite.

27 janvier 2007
Stand contre le gavage et le foie gras, place Saint-Projet, Bordeaux. ACTA s'est associé à l'association nationale Stop Gavage pour informer le public sur le calvaire enduré par les canards et les oies utilisés pour la production de foie gras.

Les passants ont pu voir de près une véritable cage de gavage en batterie, cette minuscule cage dans laquelle sont enfermés chaque année en France plus de 25 millions de canards gavés, et un embuc, le tube qu'on enfonce dans la gorge de ces animaux, jusqu'à l'estomac, pour les forcer à ingérer des quantités de nourriture telles que leur foie grossit jusqu'à 10 fois sa taille normale.

Des panneaux d'information montreront des photos de ce qui se passe à l'intérieur des bâtiments de gavage, en Aquitaine, à l'abri des regards.

Un écran vidéo a montré aux passants les étapes de la production de foie gras, depuis l'élimination des canetons femelles par broyage, jusqu'au transport des oiseaux gavés, haletant et souvent moribonds, jusqu'à l'abattoir. Nous espérons pouvoir bientôt utilisé un matériel plus adapté à la diffusion de films dans la rue. Si vous vous y connaissez en batterie, n'hésitez pas à nous contacter ! SI vous voulez participer à l'achat de ce matériel, faites-le nous savoir également, car nous finançons tous nous-mêmes (impression de tracts, panneaux d'exposition, etc.).

Antoine Comiti, l'auteur du livre "L'INRA au secours du foie gras " était présent sur le stand pour répondre aux questions des personnes souhaitant s'informer des derniers développement de la controverse ouverte par son ouvrage avec l'institut de recherche publique (cf. Le Monde, Le Figaro, etc. et le reportage France 3 Centre, etc.).
Le journal Sud-Ouest, la radio France Bleue et un journaliste de la chaïne TV7 (télé locale) sont venus nous interroger. Notre action avait été annoncée la veille sur France 3 - Aquitaine.

Plus de photos ici

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2 décembre, sang des bêtes (Bordeaux)

Dans le cadre de l'action "sang des bêtes", nous avons tenu une table de presse place Saint-Projet (Bordeaux). Comme il n'y pas encore sur Bordeaux d'actions régulières contre le spécisme, nous avons préféré faire une action déclarée que déverser du faux sang. D'autre part, le même jour Peta organisait à quelques minutes de distance une action "barquette humaine", ce qui a donné une certaine cohérence aux deux actions.
Nous étions 5 puor tenir une table de 10h30 à 14h30, dans un endroit passant de Bordeaux. Nous avons eu des échanges intéressants et pris quelques contacts avec des personnes motivées pour faire des actions ou avoir des infos.


En France et en Espagne, des activistes ont organisé le samedi 2 décembre des actions pour dénoncer l'exploitation des animaux. Cette action internationale entend rendre visible le massacre de plus de 50 milliards d'animaux chaque année dans le monde. Ils sont tués pour notre seul plaisir, leur seul tort est d'appartenir à une autre espèce : c'est du spécisme !
Des actions « sang des bêtes » ont lieu tous les ans depuis 2003, et cette année elles se sont déroulées simultanément à Madrid, Paris, Bordeaux, Besançon, Clermont-Ferrand, Rouen, Lyon, Lille…plus d'info ici

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Dimanche 19 novembre, projection d'Earthlings (Bordeaux)

L'Athénée libertaire n’est pas connu pour son ouverture sur l'antispécisme, la tendance est plutôt au « végétarisme sans prosélytisme ». Faut-il entendre par là que la défense des droits des animaux n’est pas considérée comme une lutte aussi valable que les autres ? Sûrement, tant il est criant que l’antispécisme n’a pas encore de place légitime dans les mouvements alternatifs en France, au contraire des autres pays européens ou des USA. Cette soirée nous donne bon espoir de pouvoir introduire d’autres débats sur le spécisme à l’Athénée.
La projection organisée par la Clé a été très bien organisée, et le travail de traduction est remarquable. On ressort assez étonné que la majorité des gens se mettent des œillères pour ne pas voir la réalité de l’exploitation animale. Cela conforte pas mal dans le fait d'avoir un régime végétalien.
Dans la salle, nous avons retrouvé plusieurs militant(e)s de Greenpeace, dont certains qui connaissent déjà BurdiVéga et qui participent à des actions anti-corrida et à la Veggie Pride. Cette soirée serait parfaite si elle intéressait des personnes se sentant moins concernées par le spécisme. Le rêve serait de faire une soirée thématique à l'Utopia; mais cela semble assez... utopique pour le moment.
Plus d'info sur le film "Earthlings" ici

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Samedi 28 octobre (Bordeaux)

Nous étions trois (Kostia, Olivier et Antoine) samedi matin pour notre table de presse mensuelle à l'entrée du marché Saint Michel de Bordeaux. Il faisait très beau, et donc beaucoup de monde entrant et sortant de ce marché populaire. Comme d'habitude : la table avec de nombreuses brochures (une bonne partie venant du CAparis), le petit panneau présentant les affiches cochon et gavage posé devant, et distribution de tracts qui sont une fois de plus tous partis (on n'a pas compté combien).


Très peu de refus de prendre les tracts. Pas de réaction hostile. Quelques échanges habituels style :
-Mais c'est nécessaire de manger de la viande !
-Mais non, c'est pas vrai, regardez moi, je n'en mange pas depuis des années, ça va bien !
-Hmmm, vous êtes un peu palot quand même...
-Mais non c'est que j'ai super mal dormi cette nuit !
-Ah bon...

Un jeune qui disait qu'il ne mangeait plus de viande, mais des poissons, "parce que les poissons ne souffraient pas". Il est reparti avec le tract "Pourquoi refuser de manger les poissons ?"
Discussion aussi sur les alternatives à la viande avec un autre jeune qui disait en mangeant encore un peu, mais visiblement en se posant pas mal de question.
Comme d'habitude peu de gens viennent à la table prendre des brochures (gratuites, mais ils ne le devinent sans doute pas) ou discuter. Les quelques discussions se font suite à la remise des tracts.

Il y avait un vendeur de poulets/poules vivants sur le marché à quelques mètres de nous. On a été le voir : il vend 80 oiseaux vivants à chaque fois. Ils sont très entassés dans des caisses en plastiques ou ils ne peuvent même pas se tenir debout. Il dit que non ils ne sont pas trop serrés car ils sont "que 7 par caisse". Quand qqu'un vient en acheter, il leur lie les 2 pattes par une ficelle, les accrochent la tête en bas sur une balance rudimentaire, calcul de tête le prix à partir du prix au kilo, et les mets dans un carton. L'acheteur qui était là à ce moment là expliquait qu'il les tuait chez lui en les égorgeant, parce que "il faut que le sang coule bien, car le sang c'est la vie". Pas trop compris ce qu'il voulait dire.

Une responsable du marché est venu nous demander (très correctement) de rester à l'extérieur de l'entrée du marché en distribuant nos tracts, ce qui ne nous pose aucun problème, ça ne joue que sur 2 mètres et ne nous empêche pas du tout d'être au milieu du flot des passants ni d'avoir notre table juste à l'entrée coté extérieur.

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29 juillet (plage du Petit-Nice, bassin d’Arcachon)

Nous étions 4 en cette belle après-midi d’été et l'accueil a été plutôt favorable. La vivisection, surtout pour les cosmétiques, touche plus facilement le public que la remise en question d’une pratique quotidienne et directement commise : manger des animaux.

Pour cette table d'information, nous avions apporté de la documentation et des panneaux d’affiches. Mais à peine une demi-heure après l'installation, nous avons reçu la visite des eaux et forets, qui nous a (très correctement) prié de plier bagage. Nous avons dû nous replier un peu à l’écart, et sans la table, pour continuer à tracter (tract téléchargeable ici).

Nous avons pu distribuer des tracts à un groupe d'enfants sous le regard des moniteurs ce qui n'a pas posé de problème. A ce propos, nous avons pu constater le poids de l'éducation dans le rapport aux autres animaux. Les enfants en voyant les affiches se demandaient ce qu'on pouvait faire aux souris, lapins, etc. et les parents de s'empresser assez souvent de les empêcher de réfléchir et d'éprouver de la compassion, ce qu'ils ressentent naturellement.

Plusieurs personnes nous ont félicités pour notre courage, dont une dame ayant appartenu à la ligue anti-vivisection.

 

10 juin, journée contre le spécisme

Hier, samedi 10 juin au matin, à l'occasion de la journée contre le spécisme, nous étions 5 militant(e)s de Bordeaux à nous retrouver à une des entrées du marché Saint Michel pour tenir une table de presse et distribuer des tracts. Pas mal de gens ont regardé les affiches, et en ont discuté entre eux en passant. Nous avons distribué beaucoup de tracts (env. 500), que ce soit aux gens qui entraient (facile), ou à ceux qui sortaient (plus difficile, car beaucoup ont les mains prises par leurs courses).


Tracts distribués :
"Journée contre le spécisme" 
"Pourquoi pas ? vous mangez bien les autres animaux"
Nous avons aussi distribué quelques -dépliants couleurs : "La place accordée aux animaux", "Pourquoi refuser de manger de la viande", etc. (ici).
Ces tracts-là et beaucoup d'autres tracts (notamment ceux du collectif antispéciste de Paris) étaient présentés sur la table, et des gens sont venus se servir. A tout instant, il y avait l'un ou l'autre d'entre nous occupé à discuter avec des gens qui passaient.

Pas de réaction franchement hostile. Evidemment des gens qui disent "moi je suis un carnivore" par exemple en passant, mais rien de plus. Et des réactions positives ! 3 ou 4 personnes se sont dites végétariennes. Deux d'entre elles ont dit souhaiter s'impliquer à militer, et sont restées discuter un petit moment. Nous avons échangé nos coordonnées et informé de l'existence de l'association Burdivega.

 

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22 avril 2006 Qu'il est agréable de tenir une table de presse sous le soleil !
Le marché était beaucoup plus fréquenté que d'habitude et nous avons eu de nombreux échanges. Nos comptes-rendus vous donnent envie de faire la même chose, mais vous vous dites que c'est trop compliqué, qu'il faut être très nombreux ? Que nenni, voici la recette :
Pour faire une table de presse, il vous faut :
- un lieu : un marché par exemple, car c'est un endroit souvent très passant. Il n'y a pas besoin d'autorisation, sauf si la municipalité a mis en place un règlement spécial (par exp. à Bordeaux, nous devons rester à l'extérieur du marché).
- des tracts à distribuer (il y en a à télécharger ici et , par exemple)
- des brochures à disposer sur la table
- des affiches pour décorer la table, un panneau si possible pour être plus visibles. Cela prend peu de place, une personne seule peut tout porter. La preuve en image :

 

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samedi 25 février
Notre groupe s'aggrandit progressivement et ce jour-là nous avons pu nous placer à une entré/sortie du marché St-Michel, bien plus passante que les fois précédentes, ce qui fait que les tracts sont partis beaucoup plus vite et nous en avons distribué une bonne centaine.
Une jeune fille a semblé trouver notre combat intéressant, mais utopique, sans développer plus, elle a par contre pris des brochures sur les cosmétiques non-testés pour elle et ses amies. Un monsieur a dit que tous les actes de cruauté que nous dénoncions étaient effectivement illogiques mais il a trouvé que notre discours était trop négatif pour inciter les gens à changer. Ce à quoi nous lui avons répondu que notre but était de choquer les esprits en mettant le doigt sur les aberrations du système spéciste et que nous pouvions ensuite guider les gens vers d'autres organisations qui prodiguent des conseils nutritionnels, etc.
Quelques personnes étaient surprises du discours affiché par le tract et mettaient en avant le plaisir gustatif procuré par les animaux cuisinés comme justification de l'alimentation carnée (en français de base, ça donne : "j'aime trop la viande!"). Comme d'habitude, ce qui est agréable à l'humain semble justifier l'immobilisme des mentalités...

Samedi 28 janvier
Nous avons tenu notre deuxième table de presse à Bordeaux. Les passants étaient plus moqueurs qu’intéressés ce matin (le froid les rend grognons ?) et nous avons eu du mal à nous débarrasser d’un écolo qui tenait absolument à nous faire part de ses théories sur la vie. Il est très courant d’avoir affaire à des personnes dont le seul plaisir est de s’écouter parler, mais là il ne voulait plus nous quitter…

Peu de discussions intéressantes au final, mais tout de même une vingtaine de tracts distribués et toujours une bonne visibilité sur un marché très fréquenté. Les brochures indiquant les marques de cosmétiques et produits d’entretien non testés sur les animaux sont bien parties. Des jeunes filles ayant pris des brochures nous souhaitait d'ailleurs bien du courage dans une région très dure pour les animaux. Propos bien illustré par une jeune fille qui nous a fait part avec des trémolos dans la voix de la chance qu'elle a d'avoir des parents qui tuent eux-mêmes "leur" cochon. Quand elle a affirmé que cela se passait bien pour le cochon, je lui a été répondu qu'ayant passé une partie de mon enfance à la campagne et ayant assisté au meurtre d'un cochon, je savais que ce n'est pas vrai : le cochon crie, se débat, et rien ne se passe en douceur. Elle n'a pas démenti... Mauvaise foi ou auto-persuasion ? Nous avions l'impression qu'elle attendait qu'on lui dise que c'était bien...

Remarques plus ou moins anodines :
- A quoi pensons-nous quand on nous dit "mais ce n'est pas grave, chacun ses choix !" vidéo
- Il est à noter que Bordeaux est la seule ville à notre connaissance qui interdise le tractage sur les marchés. Nous avons pu tout de même nous placer à l’entrée, en dehors des marquages au sol.

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Samedi 10 décembre, le collectif antispéciste de Bordeaux a tenu sa première table de presse au marché Saint-Michel.
Le froid nous a fait tenir une heure seulement, mais nous avons quand même engagé la conversation avec une dizaine de personnes. Quelques unes ont pris de la documentation disponible sur notre table : les "pourquoi refuser..." du collectif antispéciste de Paris, quelques tracts de "one voice" et le tract de stop-gavage (particulièrement pertinent dans cette région...) .
Nous étions bien situé(e)s, à l'entrée du marché, et de nombreux passants ont regardé nos affiches, avec étonnement, mépris ou curiosité. Certain(e)s militant(e)s n'ont pas encore l'habitude de tracter, de discuter avec les passant-es, donc les contacts n'ont pas été très nombreux, mais c'est un début encourageant.
Une expérience a renouveler donc, en espérant que d'autres nous rejoignent. Pour le moment nous tenons cette table de presse tous les mois, toujours au marché Saint-Michel.

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Prochaine action

Stand contre l'exploitation animale (élevage et poissons), samedi 12 janvier, Bordeaux (place Saint-Projet, 14h-19h)

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